« CHAQUE FAMILLE N’EST QU’UNE CARICATURE DE L’HUMANITÉ. »

Cet article, dans son intégralité, marquera définitivement la fin de mon engagement humaniste dans un monde ou l’ingratitude est l’égale de l’immoralité sociétale dominante. Je consacrerai le reste de mon temps de vie à la transmission  de mon Art. www.mathius.art en est le témoignage. J’ai encore des mois de travail à accomplir pour achever ce site.

Avant de revenir sur l’objet de mes conclusions l’hommiste , je rappelle qu’en 2005 j’ai effectué, en ma qualité de secrétaire général fondateur puis de président de la Ligue polynésienne des droits humains un rapport intitulé  » halte au mépris « . 

Seize ans après, ce rapport adressé à diverses autorités, reste malheureusement d’une criante actualité. Il est toujours dénié par les élus polynésiens, qui en bonnes marionnettes, pratiquent la politique de l’autruche pour des intérêts particuliers matériels.

De son côté, l’État, par crainte de perdre sa collectivité territoriale du pacifique sud, continue à afficher son mépris pour tout développement économique de la Polynésie Française . 

Avec une société française devenue délirante, qui peut aujourd’hui prétendre être surpris par le fléau de la violence quotidienne grandissante ?

En réalité, la stratégie des technocrates au pouvoir est de pratiquer des raisonnement spécieux pensant manipuler mentalement le peuple pour garder le pouvoir. Franchement, il y a pas besoin de faire de hautes études  pour comprendre que dans une société ou la majorité des autorités politiques pratiquent le mensonge par mépris, le politiquement correct ne peut que déboucher sur la violence ou l’attiser sans peine.

« NOUS NE SOMMES JAMAIS TRAHIS PAR NOS ENNEMIS. »

Ma singularité d’artiste créatif trouve sa racine dans mon sens de l’observation et d’analyse extraordinaire. Il est évident  pour ceux qui me connaissent bien, qu’après mon demi siècle d’observation et d’analyse de la société polynésienne, mais surtout après quinze années d’observation quotidienne des salles d’audiences du tribunal  de Papeete et parfois lors d’audiences dans des îles, je suis devenu un expert de la Polynésie moderne. 

Mais fatigué des trahisons de certains amis et ligueurs jaloux, j’ai  estimé que l’écriture du rapport « Halte au mépris » mettait un terme à ma mission d’engagement quotidienne bénévole pour la Défense des droits de l’Homme en Polynésie . 

Aujourd’hui après le recul d’une quinzaine d’années, je reconnais que cet engagement l’hommiste fût d’une naïveté affligeante pour l’homme de combat que je suis. 

En effet, J’ai naïvement pensé qu’une partie de la jeunesse à la recherche d’une véritable démocratie pour leur pays, allait reprendre le combat. 

Malheureusement, je me suis trompé sur la générosité l’hommiste de cette jeunesse polynésienne qui à tort ou à raison s’est adaptée à la dictature douce du système économique néo colonial en Polynésie pratiquée par leurs aînés . 

 Je pensais stupidement qu’après ma démission de la ligue polynésienne des droits humains pour mission accomplie, des journalistes honnêtes reprendraient à leur compte pour bien informer les polynésiens, une partie du travail de la ligue contre l’affairisme politique et syndicaliste dominant toujours le pays . 

Non seulement ils ont rien fait, mais en plus certains se sont vendus à leurs ennemis, par exemple « Tahiti Pacifique » racheté par le témoin du mariage de Gaston Flosse, ex-président du pays,  « l’élu le plus condamné de France et de Tahiti ». Bref, aujourd’hui la grande majorité des médias de la Polynésie sont aux ordres de l’ex gendre de Gaston Flosse, la marionnette d’Etat pendant un demi siècle.

En Polynésie française n’y a plus de véritable opposition politique ou syndicaliste, il n’y a qu’un grand guignol sociétal où chaque marionnette indépendantiste – ou pas – gesticule pour s’asservir au plus offrant. Voir le rapport « Halte au mépris »

J’ai mal en ma démocratie, j’attends la mort paisiblement car je sais que le vrai polynésien sauvera à terme son Pays.

« LA JUSTICE PORTE LE NOM D’UNE VERTU QUI N’EXISTE PAS. »

Combien de « légitimes convictions » un magistrat doit-il faire dans une affaire  pour commettre une infraction ? 

Avant de mettre en cause une partie de l’institution judiciaire en Polynésie, je tiens à préciser pour bien la connaître en ce Pays, que la magistrature n’échappe pas comme toute communauté d’autorité ( fonctionnaires, médecins, avocats, etc…) aux abus commis par quelques uns de leurs membres, à l’altération de l’objet même de leur mission et existence : « Rendre une bonne justice en faisant émerger la vérité ». 

Néanmoins, si la grande majorité des magistrats sont honnêtes, l’indépendance de la magistrature est une fiction napoléonienne, (nous pourrions aujourd’hui l’assimiler à une « fake new »).

L’altération de la vérité lors de jugements issus de certaines instructions douteuses est souvent une conséquence forgée par des intime(s)conviction(s). 

L’intime conviction est un scandale judiciaire, car, n’en déplaise à la magistrature, apprécier des éléments sans  « LÉGITIME » conviction, c’est à dire sans apprécier de manière objective les faits entre ce qui est instruit à charge et à décharge, anéanti  la présomption  d’innocence.

Donc, pour contrarier l’honnêteté des législateurs, j’affirme que la mise en examen d’un justiciable est bien une accusation qui ne présume aucune innocence ( d’ailleurs les journalistes l’ont bien compris dans leurs articles sans retenue à l’égard des mis en examens comme l’étaient avant eux les inculpés ). 

Factuellement, l’intime conviction est souvent une altération de la raison juridique et républicaine, car l’intime conviction ouvre la porte aux abus judiciaires par certains magistrats aux ordres, voire incompétents, ou fainéants. 

D’ailleurs, dans certains dossiers touchant l’Etat ou bien des marionnettes polynésiennes du gouvernement français, la justice en Polynésie à souvent été et reste toujours aux ordres sur certains dossiers.

L’affaire de 1958 de Pouvana’a a Oopa et l’affaire en cours depuis un quart de siècle du journaliste disparu, Jean-Pascal Couraud dit JPK sont en témoignages.

« Avant de demander tes droits, honore tes devoirs. »

Je terminerai la synthèse de mon combat l’Hommiste de plus d’un demi-siècle en Polynésie sur l’évocation de deux affaires judiciaires scandaleuses, dont la signification concrète est analogiquement liée par des actions spécieuses de l’Etat afin de manipuler mentalement les polynésiens pour des raisons d’intérêts particuliers néo-colonialistes dans cette région du pacifique sud.

La première affaire politico-judiciaire (l’emprisonnement suivi de l’exil du metua Pouvanaa a Oopa en 1959, opposant politique polynésien, ancien député et sénateur de la Polynésie française,  accusé, à tort, d’avoir tenté d’incendier la ville de Papeete), est une symbolique et non une caricature de la politique française dans le pacifique sud pour assoir sa force militaire face au reste du monde. 

Pour mémoire , De Gaulle a mis en place en Polynésie un référendum « truqué » en 1958 pour parvenir à réaliser tranquillement en 1962 les essais nucléaires . Pour ce faire, Il a créé un  système social de politique mafieuse par un déferlement de subventions astronomiques sur Tahiti et peu répartit dans les autres archipels. 

Ces enveloppes d’argent public, déversées par la France métropolitaine, étaient destinées à museler la grande majorité des polynésiens, et corrompre particulièrement les autorités autochtones. 

La France depuis l’implantation du CEA et du CEP avec ses essais nucléaires refuse toujours catégoriquement de donner les conditions de l’indépendance  économique aux archipels de la Polynésie pour mieux la maintenir sous perfusion. 

Pour preuve, avant les essais nucléaires la Polynésie avait une balance commerciale équilibrée. Aujourd’hui, l’économie locale, économie de comptoir, est grassement soutenue par l’argent public en provenance de la France métropolitaine.

La deuxième affaire politico-judiciaire en 1995 est la disparition (assassinat) de Jean Pascal Couraud dit JPK, farouche journaliste métropolitain qui dénonçait dangereusement pour le gouvernement français, la politique mafieuse du président Gaston Flosse en Polynésie, (la marionnette politique polynésienne du gouvernement français pendant les essais nucléaires).

La disparition (assassinat) de JPK n’est pas une mauvaise imitation procédurière de la première affaire du polynésien, Pouvanaa a Oopa.

Mais la disparition d’un journaliste métropolitain deux ans après la fin des essais nucléaires en 1995, symbolise un  système néo colonialiste mis en place dans ces années là par une autonomie interne digne des pseudos démocraties d’Afrique ou d’Asie.

Factuellement, en prévoyance de la fin des essais nucléaires, pour garder la Polynésie sous dépendance, le gouvernement français a continué  d’empêcher tout véritable développement socio économique de cette collectivité française . 

La France, en offrant à sa marionnette Gaston Flosse vers 1995 une protection judiciaire démesurée, ce dernier a réussi à mettre  secrètement en place une officine occulte de mercenaires qui était en réalité sa garde rapprochée, (pour certains d’entre eux des gros bras qui ont organisé probablement la disparition du journaliste Jean-Pascal Couraud).

En vérité, il a fallu cette disparition (assassinat) pour que l’état prenne conscience  du danger de cette bavure scandaleuse pour la france. L’état à enfin pris conscience du danger que représentait l’impunité de l’ami du président de la république Jacques Chirac, Gaston Flosse en continuant à le protéger judiciairement. 

Le mal était fait et la vérité finira par se faire connaître comme pour l’homme de bien, le polynésien Pouvanaa Oopa. 

Aujourd’hui l’état pour cacher sa bavure essaie de transformer la disparition de JPK (assassinat) en crime passionnel. Malheureusement, les scandales d’actions paranoïaques d’un bouffon politique c’est transformé, pour sauver la face d’un ex président de la république française, un crime d’état pour la postérité.

En conclusion, si le gouvernement français ne reconnaît pas et ne répare pas toutes ses actions à l’encontre de l’intérêt général de la Polynésie pendant un demi siècle pour faire tranquillement ses essais nucléaires,  crée de fait une symbolique qui fige une immoralité socio-politique pour des dizaines d’années chez les immondes marionnettes politiques et leur descendance. 

L’avenir de la Polynésie appartient aux polynésiens qui refuseront l’immoralité de leurs dirigeants et de leurs magouilles politiques.

« Avant de demander tes droits, honore tes devoirs. »

Au-delà de ma synthèse et de mon expérience par l’observation et par mon engagement BÉNÉVOLE dans la défense de la liberté durant plus d’un demi siècle,  j’ai l’intime conviction que la France et ses collectivités sont en réalité atteintes du principe de Péter, c’est à dire selon ce principe: « dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever à son niveau d’incompétence », avec pour corollaire que « avec le temps, tout poste sera occupé par un employé incapable d’en assumer la responsabilité ».

Je souhaite sincèrement bon courage au futures générations.

La création artistique est un symbole du génie ou de la perversion d’une société humaine. 

L’espoir est volonté 

Moi j’ai choisi.

Fait à Punaauia, Tahiti Polynésie française le 30 janvier 2021.

MATHIUS, ARTISTE PEINTRE, POÈTE, ÉCRIVAIN, POLÉMISTE, ART SURÉVISTE, SCULPTEUR.

 Ex-Secrétaire général Fondateur et ex président de la ligue des droits de l’homme de Polynésie, devenue ligue polynésienne des droits humains. Membre fondateur du Comité d’Éthique de la Polynésie.

Le début de l’exile

Cette toile (huile) rescapée de la destruction systématique de cette époque, semble évoquée une nostalgie des mouvements lumineux de Paris.

Mathius le suréviste