Pendant de longues années ma dyslexie a construit mon Français parlé et une forme d’orthographe adaptée à une raison singulière. Aujourd’hui, cette connaissance forgée par un  traumatisme, je la nomme « soupçon d’une écriture suréviste» . 

C’est en subissant les principes académiques que je suis devenu le champion de « l’erreur » orthographique . Mais,  avec le temps, j’ai inventé une écriture hors des références conventionnelles de la grammaire. Ainsi, mon esprit libéré du credo scolaire s’est affirmé par l’imaginatif.

Cependant, au crépuscule de ma vie, je suis furieux d’avoir accordé pendant des dizaines d’années ma confiance à de mauvais spécialistes de l’orthographe ou de grammaire qui rejetaient le contenu inventif de mes écrits.

Factuellement,  les dogmatiques de l’écriture sont capables d’écrire un texte sans faute mais d’une médiocrité inventive affligeante. 

Paradoxalement, c’est  le handicap de ma dyslexie qui a fini par me faire comprendre que les vaniteux de l’orthographe, mourront sans jamais rien transmettre d’humain. Le savent-ils ? … pas sûr, car je rencontre le même phénomène de stupides prétentions intellectuelles chez des scientifiques qui n’inventent rien en s’affirmant cartésien.

Le rien ou un rien, la est la question …

Mathius le suréviste