MAGOUILLE POLITICO-JUDICIAIRE

« Par le témoignage de mon art, je suis »

Pour mieux comprendre ma sociabilité humanitaire, je vous invite à quitter pour quelques lignes ma démarche artistique.


Depuis 1990, ma personnalité, en qualité de secrétaire général de la Ligue des droits de l’Homme de Polynésie, gêne le puissant parti politique indépendantiste Tavini d’Oscar Temaru et le parti politique Taohera-Huiraatira, aux affaires en Polynésie, présidé par Gaston Flosse. Chacun de ces deux chefs de clan cherche, pour des raisons différentes, à contrôler la Ligue. Pour y arriver, le parti indépendantiste, au début des années 2000, compose sa liste de conseillers à l’Assemblée de Polynésie en inscrivant à une place éligible la femme du président de la Ligue, Stanley C. Par la suite, le secrétaire adjoint de la ligue, Richard T., devient sénateur et conseiller élu du parti indépendantiste. Aujourd’hui, Stanley C., exclu de la Ligue, est scandaleusement employé comme « juriste » par les indépendantistes. Gaston Flosse, le président du pays de l’époque, pour entacher ma réputation et la notoriété de la Ligue au niveau international, adopte la stratégie d’aider Oscar Temaru, l’indépendantiste. Pour cela, il emploie à ses côtés, à la présidence du pays comme juriste, une ex-journaliste, Annie W., de la radio indépendantiste de Temaru. En 1998, cette dernière m’accuse d’avoir tenu sur le blog « mathius.com » des propos diffamatoires à son encontre. Mes avocats sont Stanley C., et Richard T. Le premier est le président en titre de la Ligue des droits de l’Homme et le deuxième le secrétaire adjoint. Le 9 novembre 1999, compte tenu des a priori du président du tribunal correctionnel pendant l’audience, je comprends violemment la trahison de mon avocat Stanley C. Je décide de m’occuper personnellement de mon affaire… et de celle de ma mort. Affectivement éprouvé, je m’écroule le soir même de ce procès. Les valves de mon cœur viennent d’imploser. Je me retrouve transporté à l’hôpital parisien Bichat, pour être opéré à cœur ouvert ; après une dizaine d’heures d’opération et réveillé au bout de soixante-douze heures, je suis encore en vie.


De retour d’une petite mort, je ressens l’urgence de livrer au monde mon testament artistique. Jeter des mots à la corbeille est un acte moins démonstratif que la destruction d’un tableau, mais la difficulté d’extraire et de façonner la phrase qui les remplace est colossale pour un autodidacte. La réalisation du brouillon de « Regard sur mon Art », cet objet-livre, avec mes mots, a mobilisé plus de deux années d’efforts continus pour la mise en forme. Son ultime phrase : « par le témoignage de mon Art, je suis. »