En préambule de la publication prochaine d’un article sur le poète Denis Dupré, il m’est nécessaire d’affirmer au nom de la transmission de l’art :

« Pour trouver le beau, tu fais et il advient se qui peut. »

En effet, il faut beaucoup de courage pour un artiste de sortir de sa zone de confort. 

La lâcheté intellectuelle en matière artistique est la démonstration de la médiocrité de celui qui prétend innové . 

L’âme de Denis Dupré appartient depuis 75 ans aux poèmes de l’humanité, c’est un pèlerin intellectuel qui se présente en vagabond de la résonance des mots pour partager son cœur avec ceux qui l’écoutent .

Denis a toujours refusé de publier ses œuvres de peur qu’un succès littéraire des alcôves artificielles allait corrompre sa révolte envers un entourage qui ne le comprenait pas; alors tel qu’un pierrot des jardins il a choisi comme scène de théâtre les rues des villes pour exprimer sa poésie. 

Et oui!  La rue est un lieu du va être viens de la solitude des hommes et des femmes, c’est un lieu des états d’âmes de passages, c’est un lieu où les regards fuient l’autre, la rue est le lieu ou chacun va vers un destin qu’il croit connaître, et le génie de Denis c’est de donner une cohérence à cette circulation humaine désordonnée, pour y arriver il ouvre au gré des rues, au nom de la poésie, son théâtre des mots et rassemble pour quelques instants des inconnus qui échappent ainsi au soucis de leur quotidien.

Dans quelques temps je publierais un article sur le travail de sa prochaine mise en scène du théâtre de rue. 

MATHIUS TO’ERAU  LE SURÉVISTE