Mesdames messieurs les énarques, le parasitisme intellectuel en politique administratif fini toujours par la violence sociale.
Voici une pensée de mon ami chercheur Patrick Jego après des dizaines années d’expériences et de recherche en neurosciences (et son amour pour l’Art).
MATHIUS le suréviste.
« Création et Liberté
Chacun sous le soleil façonne son empreinte, que de très longs sommeils peuvent déclarer éteinte ! Chacun sous le soleil réclame la liberté, que de très longs réveils jugeront vérité !
Il nous faut de la ronde extraire trois grandes cohortes, des créateurs du monde disant franchir la porte ! L’accès à liberté n’est pas automatique ; l’œuvre est une faculté, elle n’est pas un viatique !
Il faut parler d’abord des tout vrais créateurs, dont l’esprit quitte corps avant que sonne l’heure de leur disparition du dessus de la terre. En grande proportion ils enterrent leur mystère !
En second de l’histoire, une troupe très sincère, oublie que la mémoire a la langue par derrière ! Ils sont “influencés”, sans en prendre conscience, et vont recommencer ce qu’hier était science !
Le troisième de ces rangs est le plus redoutable, car chez tous les puissants, il a une place à table ! Des perroquets, ils sont, de ce qu’ils croient demain ; ces ânes pour du son, vendraient même leurs mains ! Je hais tous ces robots ayant comme carburant, la mode qui déclare beaux les plus nombreux clients ! Aucune création, aucune liberté, chez ces générations aux autres allaitées.
J’ai grande compassion pour la deuxième cohorte ! Je ressens l’impression qu’elle m’a ouvert sa porte ! Rechercher liberté apparaît si honnête ! Pour votre sincérité, frères dressez la tête !
L’immense admiration va aux vrais créateurs, qui apportent par passion la loi de l’amateur. Amateur de ce fruit que nul autre a conçu ! Chez vous le neuf luit, même sans l’avoir perçu !
Pour qu’il y ait création il faut grande rupture, entre l’introduction et l’objet de sculpture. Il faut que la trouvaille ne soit pas sous un code, la copie d’un travail, en échangeant le mode ! !
Pour qu’il y ait création il faut que l’objet neuf, soit orphelin de caution. Qu’il soit, sans poule, un œuf ! Qu’il n’y ait dans passé à sept générations, pas l’esquisse du projet en réalisation !
L’œuvre de création a devoir de choquer, il suscite une passion que rien n’a évoquée ! Si dans un vernissage ou une exposition, il n’y a nul outrage, prenez mille précautions !
Tout acte de création est marque de liberté, mais qui fait la façon n’en est pas alerté ! Généralement il souffre, parfois il est exclus ; il se croit dans un gouffre plus qu’il se sent élu ! Le créateur s’ulcère de l’incompréhension, que la terre toute entière décerne à sa passion ! “Marques d ‘adolescents, délirantes ouvrages” qualifient, sans tourments, les fruits de son courage !
Quand décennies par paires, plus parfois même encore, feront anniversaire de la mort de son corps, on criera au génie, au “divin” précurseur, on oubliera, c’est dit, la somme de ses malheurs ! !
Ces sauvés par l’histoire ne sont pas la légion ! Non, c’est un désespoir, ils ne sont qu’exception !
La masse des Créateurs emplit les cimetières ; dans l’oubli, sans une fleur, ils font l’humus de terre !
Le souffle est écrasé, par les singes mondains, qu’il faut l’esprit raser pour changer le demain ! Pour écraser le Monde sans la moindre pitié ! De votre vide immonde, n’avez nulle satiété ! Ballons gonflés d’orgueil vous vendez simagrée ! De l’ordre vous faites veille, pour que tout vous agrée ! Il remplit bien vos poches et vos grosses bajoues ; la haine vous est proche et vivez en jaloux !
Vous les écraseurs d’hommes, vous les ventripotents, que maudite soit votre gomme, et pourtant, c’est patent, vous cantonnez le monde dans sa monotonie, organisant la ronde de l’anti-harmonie ! !
Quand le soir dans le lit, avant d’être en sommeil, vous repassez le pli des heures de votre éveil, lourde doit être la charge de ces actes si vides ! L’acquis est si peu large. Que vos nuits sont livides ! Livides comme les visages que vous avez biffés, photocopieurs d’usages, qui la vie étouffez ! Au panthéon des hommes de notre humanité, classés bêtes de somme, est votre éternité ! »
Patrick Jego